Découvrez la splendeur de la « Tapisserie Kasimir Malevitch d'après Composition suprématiste 1916 », une pièce unique qui incarne l'esprit du suprématisme à travers un medium atemporel. Tissée à la main par des artisans chevronnés, cette tapisserie est une célébration de l'art moderne avec ses formes géométriques pures et ses couleurs contrastées. Réalisée avec la plus grande finesse en laine de qualité, ses dimensions généreuses de 300 x 200 cm font d'elle un élément de décoration murale impressionnant pour tout intérieur contemporain ou classique. Choisir cette tapisserie, c'est inviter un morceau d'histoire de l'art dans votre espace de vie. Kasimir Severinovitch Malevitch, né le 11 février 1879 à Kiev, de parents polonais, et mort le 15 mai 1935 à Léningrad, à l'âge de 56 ans, d'un cancer, est un des premiers artistes abstraits du XXᵉ siècle.
Kasimir Malevitch | |
Kasimir Malevitch nait à Kiev en Ukraine à la maternité catholique Kiev-Vasilkovskaja de Saint-Alexandre. Son père, Severin Antonovitch Malevitch (1845-1902), est le directeur de l'une des usines de raffinage de sucre industriel (betterave) de l'homme d'affaires ukrainien Nicolas Terechtchenko. Sa mère, A. Ludwig (1858-1942), est femme au foyer. Kasimir Malevitch est l'aîné de 14 enfants, dont 9 filles ayant survécu à l'âge adulte. Il fréquente de 1895 à 1896, l'école de peinture de Kiev dans la classe du peintre Nikolay Pymonenko. Les deux années suivantes, il étudie au collège de Parhomovka (Russie impériale). De 1898 à 1904, le jeune Kasimir vit à Koursk (Russie). Il se marie en 1899 avec Kazimiera Zglejc (ou, retranscrit du russe : Kasimira Ivanovna Zgleits) (1883-1942), avec laquelle il a deux enfants, Anatolii (1902) et Galina (1909). Puis il s'installe à Moscou en 1904. Après le décès de son père, il travaille comme dessinateur industriel pour les chemins de fer. Il développe en fait surtout son activité de peintre en autodidacte en s'inspirant des courants qu'il peut observer autour de lui et des avant-gardes européennes : réalisme, impressionnisme, symbolisme, cézannisme, fauvisme, néo-primitivisme, cubo-futurisme, cubisme alogique, suprématisme, supranaturalisme. Cela était possible notamment grâce à la possibilité de visiter les collections d'Ivan Morozov et Sergueï Chtchoukine qui avaient déjà fait une sélection des peintres modernes français. Les œuvres de ses débuts reprennent exactement ces tendances comme on peut le voir dans le Baigneur de 1910 qui est explicitement fauviste, le Bûcheron, 1912, s'inspirant des tubes de Léger ou encore le Remouleur de 1912 futuriste. Il s'intègre également à l'avant-garde russe en participant aux expositions du « Valet de carreau » (1910), de « la Queue d'âne » (1912) et de « la Cible » (1913). C'est à cette période qu'il développe une tendance zaoum. Cette expression désigne une façon de déconstruire la langue en fonction des sons et non plus des significations. Il a emrpunté plusieurs voies pour le retranscrire en peinture : des toiles et dessins a-logiques comme Un Anglais à Moscou, des dessins qui sont définis par leur titre comme Rixe sur le boulevard et enfin la création d'un opéra zaoum. En 1913, il monte avec Mikhaïl Matiouchine pour la musique et Alexei Kroutchenykh pour le livret l'opéra avant-gardiste Victoire sur le soleil joué en décembre à Saint-Pétersbourg. Malévitch crée des costumes géométriques et des décors composés de toiles aux formes carrées. C'est alors qu'il va ensuite chercher à tirer le fil de cette esthétique dans sa peinture. |