Découvrez le chef-d'œuvre intemporel pour les amateurs d'art et de décoration d'intérieur, la Tapisserie Kasimir Malevitch d'après Composition suprématiste 1916. Cette pièce unique est soigneusement tissée à la main avec de la laine de la plus haute qualité, mesurant une dimension impressionnante de 240 x 166 cm. Elle incarne l'énergie et la vision avant-gardiste du suprématisme, un mouvement artistique centré sur les formes géométriques fondamentales et les couleurs pures. Cette tapisserie splendide reflète l'esthétique et la philosophie de Kasimir Malevitch, la rendant plus qu'une simple pièce décorative, mais un investissement culturel pour les collectionneurs et les passionnés de l'art des tapis d'artistes. Composition suprématiste est un tableau de 1916 de Kazimir Malevitch, peintre ukrainien d'origine polonaise. Le tableau a été créé en 1916 et est resté chez l'artiste jusqu'en juin 1927. Malevitch expose son travail à la Grosse Berliner Kunstausstellung à Berlin, mais part bientôt pour l'Union soviétique.
Kasimir Malevitch | |
Kasimir Malevitch nait à Kiev en Ukraine à la maternité catholique Kiev-Vasilkovskaja de Saint-Alexandre. Son père, Severin Antonovitch Malevitch (1845-1902), est le directeur de l'une des usines de raffinage de sucre industriel (betterave) de l'homme d'affaires ukrainien Nicolas Terechtchenko. Sa mère, A. Ludwig (1858-1942), est femme au foyer. Kasimir Malevitch est l'aîné de 14 enfants, dont 9 filles ayant survécu à l'âge adulte. Il fréquente de 1895 à 1896, l'école de peinture de Kiev dans la classe du peintre Nikolay Pymonenko. Les deux années suivantes, il étudie au collège de Parhomovka (Russie impériale). De 1898 à 1904, le jeune Kasimir vit à Koursk (Russie). Il se marie en 1899 avec Kazimiera Zglejc (ou, retranscrit du russe : Kasimira Ivanovna Zgleits) (1883-1942), avec laquelle il a deux enfants, Anatolii (1902) et Galina (1909). Puis il s'installe à Moscou en 1904. Après le décès de son père, il travaille comme dessinateur industriel pour les chemins de fer. Il développe en fait surtout son activité de peintre en autodidacte en s'inspirant des courants qu'il peut observer autour de lui et des avant-gardes européennes : réalisme, impressionnisme, symbolisme, cézannisme, fauvisme, néo-primitivisme, cubo-futurisme, cubisme alogique, suprématisme, supranaturalisme. Cela était possible notamment grâce à la possibilité de visiter les collections d'Ivan Morozov et Sergueï Chtchoukine qui avaient déjà fait une sélection des peintres modernes français. Les œuvres de ses débuts reprennent exactement ces tendances comme on peut le voir dans le Baigneur de 1910 qui est explicitement fauviste, le Bûcheron, 1912, s'inspirant des tubes de Léger ou encore le Remouleur de 1912 futuriste. Il s'intègre également à l'avant-garde russe en participant aux expositions du « Valet de carreau » (1910), de « la Queue d'âne » (1912) et de « la Cible » (1913). C'est à cette période qu'il développe une tendance zaoum. Cette expression désigne une façon de déconstruire la langue en fonction des sons et non plus des significations. Il a emrpunté plusieurs voies pour le retranscrire en peinture : des toiles et dessins a-logiques comme Un Anglais à Moscou, des dessins qui sont définis par leur titre comme Rixe sur le boulevard et enfin la création d'un opéra zaoum. En 1913, il monte avec Mikhaïl Matiouchine pour la musique et Alexei Kroutchenykh pour le livret l'opéra avant-gardiste Victoire sur le soleil joué en décembre à Saint-Pétersbourg. Malévitch crée des costumes géométriques et des décors composés de toiles aux formes carrées. C'est alors qu'il va ensuite chercher à tirer le fil de cette esthétique dans sa peinture. |