L'intemporel Tapis Alexander Calder d'après Clown 20ème siècle Tapisserie artistique en laine nouée main haute qualité artistique est une déclaration d'amour à l'art et au design du 20ème siècle. Il s'inspire des œuvres révolutionnaires de Calder, et apporte une touche de sophistication et de culture dans votre espace de vie. Le tapis est fait à la main, lui conférant une texture unique et une qualité incomparable. La représentation d'un clown rappelle les œuvres abstraites qui ont propulsé Calder sur le devant de la scène artistique internationale. Ce tapis est bien plus qu'un simple article de décoration intérieure, c'est un véritable hommage au monde de l'art. Produit en édition limitée, chaque tapis est numéroté et livré avec un certificat d'authenticité. L'acquisition de ce tapis est une véritable opportunité d'investir dans une œuvre d'art unique.
Alexander Calder | |
Né dans une famille d’artistes en Pennsylvanie, Alexander Calder est encouragé dès ses plus jeunes années à créer et inventer. Ses parents lui installent en effet un atelier dans la cave de la maison familiale, en Californie où ils se sont installés. Déjà, le jeune garçon est passionné par le mouvement et imagine devenir ingénieur en mécanique.En 1923, Sandy (comme le surnomme ses parents) s’inscrit finalement dans une école d’art, à New York. Il a l’ambition de devenir artiste. Ce théâtre toujours animé qu’est la ville le fascine. En 1926, le voilà à Paris, pour tenter sa chance en tant que peintre et illustrateur. La rencontre avec un fabricant de jouets d’origine serbe lui donne de nouvelles idées : il commence à travailler le fil de fer, à fabriquer de petits jouets animaliers, en s’inspirant des dessins qu’il réalisait dans son enfance dans les zoos de New York. Le sculpteur est né !De ces bricolages, l’artiste tire un monde : ce sera son Cirque Calder, avec lequel il acquiert une petite notoriété. Les figurines sont animées par l’artiste, qui joue Monsieur Loyal. Ses jouets articulés sont exposés au Salon des humoristes en 1927.Il réalise à cette époque des portraits en fil de fer de ses amis, comme Fernand Léger. Il se lie aussi avec le peintre abstrait Piet Mondrian, dont il admire les œuvres. Calder décide à son tour de se lancer dans l’art abstrait… mais en le mettant en mouvement ! Sa source d’inspiration ? Le ballet des étoiles et du cosmos. Il rejoint le groupe Abstraction-Création fondé par Auguste Herbin, Jean Hélion et Georges Vantongerloo.C’est Marcel Duchamp qui, en 1932, trouve le terme juste pour désigner les sculptures suspendues d’Alexander Calder : les mobiles ! Grâce à du fil de fer et à un système électrique, boules et formes abstraites inspirées de la nature s’animent. Il réalise également des œuvres régies par un principe opposé, l’immobilisme. Ce seront les stabiles, dont la base est bien ancrée au sol. Dans certains cas, le sculpteur combine les deux, unissant l’aérien au terrien, le changement spontané à la solidité immobile. L’artiste expose ses œuvres dans diverses circonstances prestigieuses (Museum of Art en 1943, Biennale de Venise en 1952…).Les années trente sont fertiles. Calder reçoit notamment une commande de fontaine (La Fontaine de Mercure), symbole de résistance au franquisme, pour l’Exposition universelle de 1937 qui se tient à Paris. Justement, devant la montée des fascismes en Europe, lui et sa femme retournent aux États-Unis et s’installent en pleine nature. Là, se retrouvent les amis qui ont fui la France : Marcel Duchamp, Fernand Léger…Revenu en France, il s’installe en 1953 à Saché, dans la région de Tours, et construit une maison, ouverte aux amis. Il s’associe également avec une usine locale, qui lui fournit de la tôle et lui permet de réaliser des œuvres de grandes dimensions pour l’espace public. Depuis 1989, treize ans après la mort du sculpteur, la Fondation Calder à New York est devenue une résidence d’artistes. |